L’association a pu recueillir de nombreux témoignages évoquant chacun leur rencontre avec Mr Boé.
Tous ces témoignages décrivent des interventions déterminantes de sa part, que ce soit en paroles ou en actions, certaines en présence des personnes concernées, d’autres à distance, parfois aussi visionnaires.
Certains de ces témoignages sont ici rapportés décrivant dans différents domaines les pouvoirs de ce personnage hors du commun.
L’association espère à travers ce site, retrouver des personnes qui ont connu Mr Boé et qui pourraient apporter leur témoignage personnel.
Monsieur Boé l’avait annoncé lui-même : « un jour viendra où ma carcasse gênera là où elle sera, il faudra la mettre dans un coin ».
Huit ans après son inhumation au cimetière d’Ayzac, le corps de Mr Boé fut transféré à la villa Aurore, un lundi matin vers 11 heures.
Au même instant, il se trouve que le cortège des obsèques du voisin de Mr Boé entrait dans ce même cimetière…
Alors seulement nous avons compris les paroles de Monsieur lorsqu’il s’adressait à son voisin, excédé par les nombreuses voitures des visiteurs de la villa Aurore qui se garaient dans sa cour :
« Ne vous mettez pas en colère cher voisin, ce n’est pas bon pour votre santé. Soyez patient, nous irons tous au cimetière, mais moi j’en sortirai quand vous y entrerez ! »
Voici comment notre histoire a commencé avec Mr Boé. En 1937, notre maman mit au monde son 4éme enfants qui était une fille prénommée Cécile. Cet accouchement avait eu lieu à la maison (à cette époque, on accouchait à la maison) et voilà que Maman a fait une occlusion intestinale, elle était au plus mal.
Le docteur a dit à Papa : « je ne peux plus rien faire pour votre épouse, ce n’est plus qu’une question d’heure ».
Notre Papa était effondré, il est parti dans un endroit du jardin pour pleurer et tout à coup une pensée lui vient : il avait entendu parler au marché aux halles de Pau d’un certain guérisseur prénommé Mr Boé qui habitait à Tarbes.
Il prit son vélo armé de beaucoup de courage et alla jusqu’à chez Mr Boé. Beaucoup de gens étaient dehors comme lui, attendant d’avoir une entrevue.
Papa était dans un coin, il pleurait. Arriva un prêtre qui vivait là, il lui dit : » pourquoi pleurez-vous, que vous arrive-t-il jeune homme ? » Papa lui raconta son histoire et le prêtre lui dit : dès que Mr Boé sera arrivé, je vous ferai passer en premier.
Quelques instants plus tard, Mr Boé arriva dans sa traction noire et Papa fut appelé. Papa lui raconta son histoire et Mr Boé lui dit : « je vais vous la sauver. Vous avez un autobus qui va partir tout de suite pour Lourdes, vous allez le prendre et allez chercher de l’eau de Lourdes. Vous ferez un lavement avec cette eau à votre épouse ».
Papa lui dit : » mais Monsieur, le temps que j’aille à Lourdes et que je revienne chez moi, ma femme ne sera plus ».
Mr Boé lui dit : » ayez confiance en moi, faites ce que je vous dis, je vais vous la sauver. »
De retour à la maison, ma grand-mère lui dit « mais où étais-tu ? sans rien dire, il alla chercher le broc à lavement qu’il remplit d’eau de Lourdes.
Il le posa sur la tête de lit et s’apprêtait à mettre la canule à Maman, quand tout d’un coup, le broc rempli d’eau de la très sainte vierge Marie se renversa sur Maman, qui s’écria d’une douce voix : « mon Dieu ! » Et là, tout s’évacua. Maman était confuse, mais Papa lui dit « ce n’est pas grave, on jettera tout ce qui est souillé, mais tu es sauvée ! ».
Le docteur quand il revint à la maison pensait trouver Maman sur son lit de mort, quand il la vit assise en train de manger, il lui dit : « je ne sais pas ce qu’il s’est passé ici, mais pour moi vous êtes une miraculée ».
Et comme le disait souvent Mr Boé : « ne me remerciez pas, remerciez la sainte vierge ! ».
Je suis allé voir Mr Boé pour la première fois à la Villa Aurore en octobre 1949. On m’avait beaucoup parlé de lui, j’étais donc curieux de le connaître et j’ai été impressionné par son regard, sa personnalité, sa taille, le respect qu’il inspirait autour de lui. C’était MONSIEUR, et c’est ainsi que tout le monde l’appelait.
Il me manquait la preuve de l’extraordinaire pouvoir qu’on m’avait assuré qu’il avait. Elle est arrivée à la visite suivante. C’était en janvier ou février 1950. Nous étions venus par le train jusqu’à Lourdes puis par le car d’Argelès qui s’arrêtait au bas de la côte d’Ayzac. Nous espérions être reçus en fin de matinée pour repartir par le car d’Argeles qui repassait au bas de la côte à 13 heures.
Il y avait beaucoup de monde, la fin de la matinée approchait et en même temps mon impatience grandissait. Elle était à son comble à 13 heures, nous n’avions pas été reçus malgré le rendez-vous pris, le car était raté et le train en suivant.
J’étais effectivement très en colère.
À 13h05, MONSIEUR nous reçoit. IL me fait assoir à l’écart et parle avec ma femme. Puis il se tourne vers moi et me dit » Descendez CALMEMENT la côte et vous aurez votre car”. Il était 13 heures 15. Je ne l’ai pas cru mais, en arrivant au bas de la côte à 13h25, nous avons vu arriver le car
d’Argelès ! Alors, je n’ai plus douté.