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Ferdinand Boé

François Ferdinand Boé est né le 22 mars 1894 à Tarbes. Empreint d’une forte culture musicale, après avoir travaillé dans l’atelier familial de lutherie, bien que promis à un brillant avenir professionnel et artistique, il cesse toute activité dans ce domaine pour se consacrer entièrement, par raison spirituelle, au rôle qu’il remplit pendant trente cinq ans au service de son prochain.

Chrétien, laïque et indépendant, ainsi se présentait François Ferdinand Boé.

Réfutant tous liens avec des sciences occultes ou toutes autres manifestations de recherches humaines, F.F. Boé se définit comme Psychiste, ayant pour rôle « d’apporter amélioration ou guérison dans les maladies physiques ou mentales, de conseiller et soutenir toute créature sincère, d’indiquer des solutions indispensables ».

Personnage hors du commun, prédisposé à une foi intense, F.F. Boé était animé par une profonde dévotion à la Vierge Marie, pour laquelle il fera édifier une chapelle au cœur de la villa Aurore à Ayzac-ost dans les Hautes Pyrénées.

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Exigeant pour tous « ses affligés » de s’engager, à minima, sur des valeurs morales, son libellé précise :

« Quelle que soit votre opinion religieuse ou politique,

Quelle que soit votre condition sociale,

Mon dévouement vous est acquis ».

Les témoignages de remerciements et de reconnaissance envers ce personnage d’exception sont innombrables.

C’est ainsi, que chaque jour, devant la villa Aurore, arrivaient autocars et voitures, lui apportant leur contingent de malades ; ainsi plusieurs milliers de personnes, de France, du Monde, eurent recours à ses lumières, à ses intercessions.

Décédé le 26 février 1962, lors des obsèques en l’Eglise d’Ayzac-ost et de l’inhumation au cimetière de la commune, une foule considérable de personnes reconnaissantes, vint lui rendre un dernier hommage. Pour éviter trop de désordres dans ce cimetière, son corps fut ensuite transféré vers la Villa Aurore, comme il l’avait annoncé de son vivant « un jour viendra où ma carcasse gênera là où elle sera, il faudra `la mettre dans un coin ».

F.F. Boé était particulièrement préoccupé par les enfants en souffrance et maltraités ; il avait exprimé la volonté de réaliser une œuvre sociale pour laquelle il avait commencé à constituer les fondements au sein de la villa Aurore à Ayzac-ost : l’accueil d’enfants « rendus déchets de la société par une partie de cette même société ».

Après sa disparition, l’association « Amitiés Ferdinand Boé » fut créée pour honorer sa mémoire et poursuivre son œuvre.

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Animée par la même détermination, mais limitée par ses moyens d’action, l’association des AFB sollicite aujourd’hui auprès de tous, des aides financières lui permettant d’accompagner toute association ou structure qui partagent les mêmes valeurs et œuvrent pour la protection de l’enfance défavorisée.

Elle propose de collecter des fonds pour soutenir financièrement une structure d’accueil pour enfants défavorisés, qui pourra ainsi concrétiser le projet cher à Ferdinand Boé.